Gabon : 16 chefs d’Etat africains attendus à l’investiture de Brice Clotaire Oligui Nguema
Seize chefs d’État africains ont d’ores et déjà confirmé leur présence à la cérémonie d’investiture de Brice Clotaire Oligui Nguema, prévue le 3 mai au stade d’Angondjé, à Libreville.
Élu président du Gabon le 12 avril dernier avec 94,85 % des suffrages, Oligui Nguema prêtera serment lors d’une cérémonie publique inédite.
Jusqu’ici, « les cérémonies d’investiture – sous Omar Bongo Ondimba comme sous Ali Bongo – se sont toujours déroulées au palais du Bord de mer », rappelle Jeune Afrique. Cette fois, c’est au stade de l’amitié sino-gabonaise (40 000 places) que l’événement se tiendra, dans une volonté affirmée de donner une « dimension populaire, à la hauteur du plébiscite » reçu.
Sur la scène internationale, plusieurs figures de poids ont confirmé leur déplacement. Parmi elles, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale), Denis Sassou Nguesso (Congo), Mahamat Idriss Déby Itno (Tchad), Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique) et Carlos Vila Nova (Sao Tomé-et-Principe), selon Jeune Afrique. Le président camerounais Paul Biya sera quant à lui représenté par son Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Au total, seize chefs d’État ont répondu favorablement à l’invitation de Brice Clotaire Oligui Nguema.
La participation du Rwandais Paul Kagame, de Félix Tshisekedi (RD Congo), d’Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), de Bassirou Diomaye Faye (Sénégal) et d’Adama Barrow (Gambie) est attendue, sauf imprévu de dernière minute. Le Comorien Azali Assoumani, Évariste Ndayishimiye (Burundi), Mamadi Doumbouya (Guinée), John Dramani Mahama (Ghana) et William Ruto (Kenya) seront également présents. Umaro Sissoco Embaló, président de Guinée-Bissau et proche d’Oligui Nguema, a confirmé sa venue.
La Chine, Israël et le Japon dépêcheront eux aussi des représentants. La France, quant à elle, sera représentée par Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe, ce qui constitue « une petite déception pour le protocole gabonais », indique Jeune Afrique. Emmanuel Macron avait.